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La confiance des entreprises doit être renforcée pour contribuer au succès des réformes


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A l’issue de la déclaration de politique générale du Premier ministre, l’UPA salue la confirmation d’un tournant déjà annoncé par le Président de la République, celui d’une meilleure association des citoyens et des corps intermédiaires aux décisions gouvernementales.

De même, la volonté de mettre davantage de proximité et d’humanité dans l’action gouvernementale, ne peut que satisfaire les artisans, commerçants et professionnels libéraux, ces entreprises de proximité qui sont quotidiennement au contact des Français.

Les réformes annoncées par le Premier Ministre visent à répondre à une grande urgence et à une forte ambition pour le pays. Néanmoins, le succès de nombre d’entre elles nécessitera de rétablir la confi ance des forces économiques dont il a été peu question dans le discours du Chef du gouvernement.

Le Grand débat national a révélé l’impatience des chefs d’entreprise face aux situations de concurrence déloyale qui se multiplient, au poids des prélèvements obligatoires qui minent leur développement et à une montée de la complexité administrative.

L’acte II du quinquennat devra impérativement traiter ces handicaps si l’on veut que le tissu des TPE et des PME contribue à la réussite du projet gouvernemental.

Pour autant, l’UPA salue la décision de remettre à plat les mesures en faveur de la rénovation thermique au profi t d’une aide plus massive. Restera à vérifi er le contenu précis du futur dispositif.

S’agissant de la réforme de l’assurance chômage, l’UPA reste opposée à la perspective d’une sanction des entreprises qui ont recours à des contrats de courte durée alors que c’est l’activité même qui l’impose. En revanche, les mesures d’accompagnement des chômeurs vers le retour à l’emploi devront être renforcées afi n d’améliorer leur employabilité et de répondre aux besoins de recrutement des entreprises.

L’UPA accueille avec satisfaction la reconduction en 2020 de la possibilité pour les employeurs de verser une prime défi scalisée et désocialisée, et souhaite que cette mesure soit pérennisée de sorte que les chefs d’entreprise puissent définitivement en faire un instrument de pilotage de l’entreprise.

Enfin, l’UPA prend acte de la volonté affi chée par Edouard Philippe de combattre le millefeuille territorial tout en renforçant les services locaux.

Le président de l’UPA66, Robert Massuet, ajoute : «Chacun doit bénéfi cier de la considération des pouvoirs publics, qu’il soit salarié ou indépendant, artisan ou haut fonctionnaire, professionnel libéral ou président d’une multinationale. Les 2 800 000 entreprises de proximité sauront relever le défi annoncé par le Premier ministre en conclusion de son intervention : «remettre l’humain au coeur de nos préoccupations».

La réaction de la CAPEB

«La CAPEB est au carrefour des quatre grandes urgences évoquées par le Premier ministre dans son discours. Nous entendons bien prendre part à l’élaboration du projet de l’acte II du quinquennat ! Les intentions sont louables, et notamment l’ambition écologique prônée par le Gouvernement.
Nous restons cependant en alerte concernant la remise à plat des aides à la rénovation énergétique des bâtiments. Les entreprises artisanales sont des partenaires essentiels à la réussite du projet gouvernemental : nous espérons que le Gouvernement tiendra compte de notre expertise dans l’intérêt du succès des réformes ! »
déclare Patrick Liébus.

La CAPEB salue l’ambition écologique du Gouvernement : il est urgent que la France se donne les moyens de relever le défi de la transition écologique, pour lequel le secteur du bâtiment est entièrement mobilisé. Les efforts entrepris pour favoriser une politique de transition écologique pour toutes les entreprises et tous les particuliers sont manifestes et doivent se poursuivre, notamment en termes de formation et d’acquisition de compétences nouvelles.