AG CAPEB : Interview du Président Robert MASSUET
L'écho des Métiers :
Quel est le thème de votre Assemblée Générale ?
Robert MASSUET :
On a décidé de s’intéresser cette année à la souffrance patronale, quelque chose qui n’a pas de traduction en catalan : le Burn–out. Et pour en parler nous avons invité Olivier TORRES agrégé d’économie et professeur de faculté à Montpellier. Il est aussi chercheur et titulaire de la chaire universitaire consacrée à la santé des travailleurs non salariés.
En clair il étudie le stress, la qualité du sommeil, la relation entre la santé du patron, celle de son entreprise et celle de ses salariés.
L’angoisse de la faillite, la perte d’un client, un banquier sourd à ses attentes, un retard des fournisseurs, un client pas content… toutes ces étapes de la vie de l’entreprise : le patron ne peut pas les partager, ne peut pas en parler, il est seul et isolé.
Quand la coupe est pleine on peut en arriver au suicide, ce qui s’est déjà produit et que l’on ne veut pas pour nos adhérents. Des solutions existent et Olivier TORRES viendra les présenter.
L'écho des Métiers :
Quelles ont été les actions marquantes de la CAPEB cette année ?
Robert MASSUET :
Nous nous sommes rendus comptes que le monde agricole rencontre les même problématiques que nous, entre autre les travailleurs détachés et le copte pénibilité.
J’ai fait un rêve : si nous faisions un rapprochement avec le monde paysan !
Défiler dans la ville avec les tracteurs et le bétonnières. Rendez vous compte du poids que l’on représenterait. Car aujourd’hui tout le monde nous écoute, députés, sénateurs, Préfet, mais personne ne nous entend ni n’agit. Alors pourquoi pas ?
Nous continuons a nous préoccuper de nos apprentis et de l’avenir du CFA.
Nous avons contactés nos collègues de Midi Pyrénées pour voir comment nous allons travailler ensemble en 2016, demain, dans le cadre de la grande région et j’ai bien peur que cela ne soit pas facile car faire cohabiter les gens du Nord (après Salses) et les Catalans est presque une gageure.
Nous allons continuer à harceler les donneurs d’ordres pour les avertir sur les dangers des offres anormalement basses.
Et comme d’habitude nous avons été au côté de nos adhérents pour les informer, les aider a se sortir des méandres du RSI et RGE entre autre. Nous avons fait notre boulot de syndicalistes !