Le député de l'Hérault à la rencontre des artisans catalans

Philippe Huppé, député LREM de l’Hérault a été chargé par le Premier ministre d’une mission sur les métiers d’art.

En compagnie de Romain Grau, député de la 1ère circonscription des PO, il a rencontré plusieurs entreprises artisanales du département vendredi dernier.

Une première rencontre a eu lieu à la Maison de l’artisan où les ferronniersont présenté leur métier. Ce fut également l’occasion d’évoquer la formation des jeunes à ce métier ainsi que l’excellence des ferronniers catalans. Les bijoutiers
ont ensuite pu faire part de leur projet de protection du Grenat de Perpignan selon le savoir-faire traditionnel. Le député Huppé s’est montré très attentif aux techniques utilisées, et à l’importance de garantir au consommateur des bijoux réalisés à la main.
Au-delà de l’aspect qualitatif, c’est également une garantie pour l’emploi et pour la préservation des savoir-faire. L’échange a continué à la bijouterie Gil et Jean en centre-ville. Enfin, les époux Quinta ont présenté leur nouvelle boutique ainsi que les tissus catalans fabriqués à Saint Laurent de Cerdans et vendus dans le monde entier, l’occasion pour le député Huppé de mesurer le potentiel économique de ces métiers d’art.

Robert Massuet (Président UPA) : «C’est une bonne chose qu’un élu chargé d’un rapport par le gouvernement se déplace sur le terrain, le pays catalan peut être fi er de l’excellence de ses entreprises artisanales. Pour les métiers d’art il serait grand temps que l’Etat les aide avec une fi scalité adaptée ; la plupart forment leurs salariés de A à Z car leurs savoir-faire ne sont enseignés dans aucune école. On a pris date avec le député Huppé pour avoir la restitution de son rapport quand il l’aura rédigé».

Stéphane Regnier (Président CAPEB) : «On ne doit surtout pas opposer métiers d’art et entreprises. Là quand on voit les entreprises dont on parle il est clair qu’on a affaire à de belles affaires qui travaillent localement, créent de la richesse sur place, forment, embauchent et sont capables de se fédérer pour travailler ensemble. Les politiques devront aider cet entreprenariat qui contribue à l’image du territoire».