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Restauration : les assurances en ligne de mire !


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Au chapitre de la solidarité nationale, les assureurs sont vraisemblablement très attendus par les professionnels de ce secteur…

Comme il fallait s’y attendre, la France est rentrée en récession, avec un produit brut intérieur qui a chuté de 6 % au premier trimestre.

Les dernières mesures annoncées par l’État devraient pouvoir, dans un premier temps, amortir le choc économique des entreprises, à condition que le confi nement sanitaire ne s’éternise pas. Mais comment éviter à tout prix les faillites, alors que les prévisions du 6 avril publiées par la Coface, (Compagnie fran- çaise d’assurance pour le commerce extérieur) font ressortir pour cette année une hausse de + 15 % de faillites sur le territoire national ? (Voir les tendances d’autres pays*).

C’est justement ce secteur, celui des assurances, que bon nombre d’entreprises artisanales souhaiteraient voir un peu plus engagées dans l’eff ort collectif. De surcroit, dans la mesure où leurs contributions se limite pour l’instant à seulement 200 millions d’euros via le fonds de solidarité. Des assureurs souvent retranchés derrière les clauses de conditions générales.

Les assureurs comptent les points...

Un problème auquel est confronté Thierry Astruc, restaurateur et traiteur à Perpignan, qui, pour garantir le salaire de ses 15 salariés, a mis en place l’activité partielle. Mais, qui ne peut, de part son statut et comme bon nombre de ses confrères, bénéficier ni de l’aide du fonds de solidarité, ni d’aucune indemnité assurantielle “perte d’exploitation” : “Je me souviens qu’en 2018, la Fédération nationale des assurances prônait «Prévenir, accompagner et soutenir, dans un monde marqué par l’incertitude, c’est la mission de l’assureur qui protège le quotidien et prépare l’avenir». L’État joue le jeu, les banques emboîtent le pas et les assureurs... Ils comptent les points ?”

Sans aucun doute cette situation exceptionnelle mériterait aussi de la part des assurances des mesures inédites.

D’ailleurs, le 8 avril dernier, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, au journal de 20 h 00 de France 2, déclarait à l’égard des assureurs : “Est-ce qu’ils peuvent faire encore un petit eff ort ? Et bien je suis certain que oui, et je vais vous dire que je suis certain que les assureurs auront à cœur de rejoindre ce mouvement de solidarité qui touche beaucoup de secteurs de l’économie fran- çaise, ils doivent et ils peuvent faire mieux.

Propos incitatifs ? Des mesures qui seraient bien accueillies pour pallier aux manques de recettes qui touchent ces chefs d’entreprises démunis et qui luttent pour maintenir leurs activités