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Assemblée Générale de la CAPEB Entreprendre est-il bon pour la santé ?


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Jamais la santé des dirigeants n’avait été étudiée comme telle, ou considérée comme un enjeu majeur de santé publique.
C’est l’objectif que se fixe Olivier Torrès en fondant en 2009 Amarok, l’observatoire de la santé des dirigeants de PME.

Depuis six ans, il rencontre, audite et écoute les chefs d’entreprises pour comprendre quelles sont les conséquences sur leur santé de leur condition de dirigeant.
Risques accrus ou atouts ?
Les résultats de ces travaux menés sur plus de 50 000 chefs d’entreprises de tous secteurs confondus ont été présentés à l’Assemblée Générale de la CAPEB des Pyrénées-Orientales par Laure Chanselme et Bernard Augustin, vendredi dernier.


Résultat des courses : entreprendre, c’est bon pour la santé !
À condition d’être conscient des menaces qui pèsent sur la santé du dirigeant. Certes, les entrepreneurs développent un sentiment bénéfique de maîtrise de leur destin, mais, parallèlement à cela, ils subissent des contraintes importantes, néfastes pour la santé. Le risque majeur encouru est le burn out.
Il est particulièrement élevé dans le secteur du bâtiment. Il est de 15% alors que, tous secteurs confondus, il n’est que de 10%. Les contraintes sont fortes dans les métiers du bâtiment. Le dirigeant doit composer avec les intempéries, les risques d’accident sur les chantiers, et la gestion de personnel parfois difficile.
Le laboratoire AMAROK propose des outils permettant de déceler les signes avant coureurs et de prévenir en amont le burn out.
Par exemple, le lancement du premier numéro vert d’écoute psychologique destiné aux dirigeants, ou encore, la mise en place d’une cellule d’intervention pour les artisans, commerçants victimes de violences ou d’agressions.


Photos Sophie le Portrait