bonne année 2019 !
Chers lecteurs,
Nous vous souhaitons à tous une belle année 2019.
Et à cette heure, bien malin qui peut dire à quoi ressemblera cette nouvelle année.
Rappelons-nous qu’en début 2018 le gouvernement semblait intouchable et enchaînait les réformes sans la moindre opposition Et puis il y eu la victoire des bleus lors de la coupe du monde, et ce qui devait être un nouvel élan donné au pays n’a que peu duré puisqu’à peine la coupe ramenée à la maison, l’affaire Benalla éclatait.
C’en était fini de l’état de grâce. Le point d’orgue arrivera quelques mois plus tard avec ces gilets jaunes dont la détermination avait été assez largement sous-estimée. Depuis le gouvernement a appris à passer la marche arrière.
Il n’en demeure pas moins qu’avec la réforme de l’assurance chômage et celle de la retraite à venir, l’exécutif se présente à bout de souffle, ce qui ne facilitera pas sa tâche lorsqu’il s’agira de faire face aux oppositions à présent galvanisées. Sur ce qui peut vite devenir un chemin de croix, il y aura également les élections européennes en mai 2019 ; élections qui mobilisent rarement les foules mais pourraient bien servir de défouloir cette année.
Et bien entendu, une élection chassant l’autre, les municipales de 2020 viendront à leur tour occuper les esprits des politiques toute l’année. Dans ce contexte, la confi ance et la stabilité qui permettent aux entreprises de proximité de se développer risquent d’être extrêmement fragiles. Reste qu’avec une épargne record de 5 000 milliards (vous avez bien lu), qui a augmenté de 5,2% en douze mois, il y a des raisons d’espérer : à un moment les français vont bien finir par faire quelque chose de ces fonds !
Faisons donc un voeu pour cette nouvelle année : que nos concitoyens achètent moins de gadgets à fonds perdus comme les désastreux bitcoins et reviennent vers nos entreprises de proximité de tous les secteurs ; alimentaire, services, bâtiment.
5 000 milliards, soit deux fois la richesse créée dans le pays, voilà qui devrait remplir les carnets de commande et par conséquent, les caisses de l’Etat !
Et si les français épargnent moins quand ils ont confiance en l’avenir, Monsieur le Président, vous savez ce qui vous reste à faire !
Dessin : Xavier Delucq paru sur huffingtonpost.fr