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Garagistes et professionnels de l'automobile : " bobologie ¨ et panne de marché


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Dans la liste des secteurs jugés essentiels à la vie quotidienne, figurent les professionnels de ANS la liste des secteurs jugés la mécanique auto qui doivent, durant ce stade 3 de l’épidémie, dépanner les véhicules prioritaires. Oui, mais voilà, assurer la mobilité du personnel de santé, des secours, de l’agroalimentaire ou des forces de l’ordre, toutes les enseignes ne sont pas forcément en contrat avec ces organismes de service public.

Pour le moins que l’on puisse dire, l’activité, depuis le confi nement, chez les garagistes est très disparate et pour l’heure, le principal de l’occupation pour l’ensemble des artisans qui restent encore sur le pont ré- side dans de l’activité dite de “bobologie”, batteries, crevaisons, pneus : “Actuellement, on tourne à un tiers de l’activité et j’ai réduit mon équipe de moitié” souligne Patrick Pardo, garagiste au Soler et président départemental de la Fédération nationale automobile (FNA 66). “Bien que l’activité actuelle soit marginale, nous assurons le service dépannage des véhicules, camions et tracteurs agricoles. La première semaine du confi nement, très peu d’ateliers sont restés ouverts et la deuxième semaine, l’étude du syndicat a révélé que près de 60 % des structures étaient ouvertes ou partiellement en activité”.

Ventes de véhicules à l’arrêt.
C’est le cas de Stéphane Chalmel, du garage Chalmel à Perpignan, qui espère que sa demande de chômage technique pour l’ensemble de son personnel sera acceptée : “Actuellement il y a un renvoi d’appel de la ligne téléphonique professionnelle vers mon domicile et, avec les quelques appels de clients, je réalise une sorte de dépannage à la carte en ouvrant ponctuellement l’atelier pour les réparations”.

Autres secteurs de la profession très fragilisés par “l’état d’urgence sanitaire”, ceux qui concernent l’activité des carrossiers, qui est quasiment nulle, et celle de la vente de véhicules neufs ou d’occasion qui est toujours à l’arrêt. Une panne générale de marché, dont l’ensemble des acteurs de la profession s’accorde à dire, que son démarrage économique devrait accuser un décalage de trois à quatre semaines après la levée du confi nement.

En collaboration avec l’Agri, article de Thierry Masdéu