Jeunes entreprises :la valeur n'attend pas le nombre des années
Pour prétendre à un marché public, il n’est pas toujours facile pour une entreprise nouvellement créée d’apporter la preuve qu’elle dispose des capacités techniques, professionnelles et financières pour exécuter le marché pour lequel elle se porte candidate.
La liste des renseignements et documents qui est demandée aux candidats afin d’évaluer leur potentiel n’est pas aisée à justifier dans de nombreux cas. Le plus probant : les trois ans de bilan! Et même si le code des marchés publics prévoit que la candidature ne saurait être rejetée au seul motif que celle-ci n’est pas en mesure de produire des références, dans les faits rien n’est simple.
Une preuve convaincante
Quoiqu'il en soit, il faut savoir se vendre, et de plus en plus de collectivités territoriales autorisent les justificatifs par tout moyen, pour peu qu'ils soient probants. Le plus dur est de savoir ce qui est considéré comme un mode alternatif de preuve convaincant. Une attestation de bonne tenue de compte émanant de l’établissement bancaire ne permettra pas d’établir les capacités financières de l’entreprise. Attention également à un capital social peu élevé qui peut être source d’élimination. S’agissant des documents d’ordre financier, un accord de financement émanant de la banque peut très bien être validé, et il ne faut pas hésiter à cumuler les justificatifs.
En ce qui concerne les références, il faut savoir mettre en avant les compétences professionnelles accumulées sur d’autres entreprises, même en tant que salarié, surtout en ce qui concerne une responsabilité de chef d’équipe sur de gros chantiers
Le Groupement d’entreprises
Il ne faut pas négliger cette piste prévue par le code des marchés qui prévoit que dans ce cadre, l’appréciation des capacités professionnelles, techniques et financières d’un groupement est globale. Il n’est donc pas exigé que chacun des membres du groupement ait la totalité des compétences financières et techniques pour l’exécution du marché.